
Arrou
31110, Eure-et-Loire
Hectares : 1
Arbres Plantés : 1125
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Arrou. Viens la visiter !
Arbres plantés
Alisier blanc
Storbus aria
Un arbre du sud de l’Europe
L’Alisier blanc, Alisier de Bourgogne, Alouchier ou Sorbier des Alpes est un arbre de la famille des Rosacées originaire du sud de l’Europe.
L’alisier blanc est un arbre hermaphrodite à tronc droit et à houppier ovoïde pouvant mesurer de 3 à 20 m. Son port est trapu, à ramure irrégulière et dense. Les jeunes branches sont couvertes de fin duvet.
Son écorce est fissurée grise ou brune avec des écailles plus claires.
Ses feuilles de 15 cm sont caduques simples etalternes, irrégulièrement dentées, tomenteuses et blanches en dessous.
Il porte au milieu du printemps des inflorescences en corymbe pollinisées par entomogamie. La corolle est composée de 5 pétales blancs.
Ses fruits (alises) sont des drupes disséminées par voie endozoochore. Rouge à brune suivant les espèces, elles sont en grappes, couvert de petites verrues. Leur pulpe est farineuse, douce et comestible.
Une espérance de vie jusqu’à 250 ans en moyenne
L’alisier blanc apprécie les zones de rochers, rocailles, bois secs, les chênaies pubescentes, hêtraies sèches, forêts collinéennes à tendance sèche, pineraies, fruticées, les forêts acidiphiles submontagnardes et montagnardes, limite de la forêt.
Son fruit n’est pas toxique : il est considéré comme comestible, mais sa chair est farineuse et d’une saveur à la fois acidulée et sucrée. On l’utilise parfois pour préparer des confitures après qu’il a subi les premières gelées.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Tilleul
Tilleul à petites feuilles, Tilia cordata
Le Tilleul à petites feuilles est un arbre de la famille des Tiliaceae. L’espèce Tilia cordata a été décrite par le botaniste écossais Philip Miller en 1768.
Tilia cordata est un arbre de 20 à 30 m, caducifolié dont la longévité est élevée (jusqu’à 500 ans). Il rejette de souche et drageonne. Ses fleurs, hermaphrodites, fleurissent en juillet et sont pollinisées par les insectes. Ses fruits sont dispersés par le vent.
Son houppier est large et étalé, arrondi, à branches arquées et retombantes. Son écorce peu épaisse est, à l’état juvénile, gris-vert, lisse et luisante. En vieillissant, elle devient gris-brun et crevassée en long. Ses jeunes rameaux sont alternes, glabres, luisants, brun-vert à rouges. Ses bourgeons sont globuleux glabres, verts à rougeâtres, à 2 écailles visibles.
Ses feuilles sont alternes, longues de 3 à 8 cm, en forme de cœur, finement dentées et glabres. Elles sont vertes dessus et glauques dessous. Leur pétiole est long et glabre. Elles présentent une touffe de poils roux à l’aisselle des nervures de la face inférieure (mais blancs en début de saison).
Les fleurs sont régulières, jaune blanchâtre et constituées d’une bractée foliacée persistante. Les fruits sont globuleux, petits (5 à 8 mm de diamètre) à côte saillante.
Il est possible de confondre Tilia cordata avec Tilia platyphyllos. En effet, leurs feuilles sont vertes en dessous et présentent des touffes de poils à la bifurcation des nervures. Par contre, le « tilleul à grandes feuilles » a de grandes feuilles (10 à 15 cm), velues en dessous avec des poils blancs dressés dessus. Son pétiole est velu.
En France, il est commun dans l’Est et les Pyrénées, plus rare dans l’Ouest, assez rare en région méditerranéenne. Il se déploie jusqu’à 1 500 m (étage collinéen et montagnard).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Une essence de lumière
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Merisier
Merisier, Prunus avium
Le merisier ou cerisier des oiseaux est un arbre originaire d’Europe, d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Il est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Le merisier sauvage est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.
Le genre Prunus est composé de nombreuses essences, qu’il est parfois difficile de différencier.
Une espèce exigeante en lumière
Le merisier est un grand arbre à fût droit et cylindrique, à croissance très rapide, qui atteint 15 à 25 m de haut et 0,60 m de diamètre. Il vit environ 100 ans et est très exigeant en lumière.
Son écorce fine a tendance à s’exfolier en lanières horizontales. Les jeunes rameaux sont brun-rouge, brillants.
Les feuilles sont elliptiques, alternes, dentées. Le pétiole de 2-7 cm de long, porte deux glandes rouges à la base du limbe (les nectaires), qui sont aussi présentes chez d’autres espèces du genre Prunus.
L’arbre du kirsch !
Ses fleurs blanches pédonculées sont disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu aux mois d’avril-mai, juste avant la feuillaison. C’est une espèce allogame, autoincompatible dont la fécondation croisée doit être assurée par les insectes pollinisateurs.
Ses fruits charnus (merises), longuement pédonculés sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés en distillerie pour confectionner du kirsch.
Naturellement peu abondant et dispersé en forêt, cet arbre n’est pas une essence pionnière.
Il nécessite donc pour s’épanouir une ambiance et un micro-climat forestier. Il est néanmoins de plus en plus planté en population mixte, voire en rangs, nécessitant alors une protection impérative les premières années, car groupé, il devient très appétant pour les chevreuils et plus sensible aux chancres bactériens, ou à la cylindrosporiose, ou à certaines attaques d’insectes.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Poirier
Poirier, Pyrus pyraster
Le Poirier sauvage est une espèce de poirier. Cet arbre est assez rare, et il est difficile de le distinguer du Poirier commun.
Arbre de développement limité a 11-15 mètre de hauteur,à cime piramidale.
Ecorce fissurée et écailleuse. Présence d’épines sur les rameaux (ce qui le différencie du Pommier sauvage).
Feuilles simples, dentées et pétiolées. Limbe ovale ou arrondi et luisant sur le dessus.
Fleurs blanches hermaphrodites,très précoces donnant de petites poires âcres de 3 à 4 cm.
Présence dans toute la France, rare dans le nord et la région méditerranéenne.
Il existe jusqu’à 1 200 mètres d’altitude.
Un abre amoureux des forêts et des friches
Le Poirier sauvage préfère les forêts et les friches. C’est une espèce thermophile et héliophile.
On la retrouve sur des sols secs à très frais.
Les loupes , grosses protubérances aux fibres enchevêtrées qui affectent certains sujets sont hautement valorisées en tranchage pour les besoins de marqueterie et de l’ébénisterie fine.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Eure-et-Loire
