Robinier faux-acacia, Robinia pseudoacacia

Le Robinier faux-acacia est une espèce de la famille des Fabacées.
C’est un arbre qui atteint 20 à 30 m de haut. Il est très souvent drageonnant et forme des bosquets parfois envahissants. Le tronc est gris-brun avec une écorce épaisse profondément crevassée dans le sens longitudinal. Les drageons et jeunes branches sont épineux.

Une plante mellifère précieuse

Les feuilles caduques sont imparipennées, avec un grand nombre (de 9 à 19) de folioles ovales; les stipules des feuilles portées par les rameaux non florifères sont transformées en épines aiguës, qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles.
Les fleurs sont blanches, en grappes pendantes parfumées et mellifères de 10 à 25 cm de long. C’est une plante mellifère précieuse. Le miel du robinier faux-acacia n’est jamais commercialisé sous ce nom, mais sous celui de « miel d’acacia », ce qui est botaniquement faux mais est une appellation tolérée par l’usage.
Les fruits sont des gousses aplaties, de 7 à 12 cm de long, contenant plusieurs graines. Elles restent fixées à l’arbre bien après la chute des feuilles.

Un arbre pionnier originaire de l’est de l’Amérique du Nord

Originaire de la région des Appalaches, à l’est de l’Amérique du Nord, le robinier faux-acacia est très répandu en Pennsylvanie, en Géorgie, dans l’Illinois et dans l’Arkansas.
C’est un arbre de basse altitude (au-dessous de 700 m) qui s’est naturalisé dans l’ouest de l’Europe. Il a été largement planté pour stabiliser les terrains sablonneux ou rocailleux et pour son bois.
C’est un arbre pionnier, se cantonnant aux terrains dégradés qu’il enrichit, en fixant l’azote par ses racines, étant une légumineuse. Il préfère les terrains frais, pauvres en calcaire mais peut se satisfaire de terrains secs. Il ne pousse pas dans les terrains trop humides et sur des terres argileuses compactes. Arbre héliophile, il redoute l’ombre.
Avec 3,2 millions d’hectares dans le monde, il est la troisième essence de feuillus de plantation après le peuplier et l’eucalyptus.

Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA

BOURGOGNE

La Bourgogne est une vaste région forestière qui se classe aux premiers rangs pour ses surfaces en feuillus, particulièrement le Chêne, et ses surfaces en Douglas, essence résineuse d’implantation récente. La filière bois régionale s’adapte à l’exploitation et la transformation de volumes croissants des conifères arrivant à̀ maturité́. Diversifiée, dynamique et créatrice d’emplois, elle joue en outre un rôle de plus en plus reconnu par la société́ en matière d’environnement et de loisirs.
Avec près de 960 000 hectares de forêts, la Bourgogne arrive au sixième rang des régions françaises. Plus de 30 % du territoire régional est ainsi consacré à le foret tandis que la France métropolitaine est boisée sur 27 % de sa surface. La forêt est inégalement répartie sur la Bourgogne au gré́ de conditions pédoclimatiques plus ou moins favorables. Très présente sur la Montagne Bourguignonne ou le Morvan, elle est beaucoup moins dense dans les plaines péri-morvandelles ou la dépression bressane. Elle subit des influences atlantiques à l’ouest de la région et plus continentales à l’est.

La côte d’or

Avec 332 000 hectares de surface boisée, soit 36% du territoire, la Côte-d’Or se place au 4ème rang des départements forestiers métropolitains, après celui des Vosges. De plus, la Côte-d’Or est le plus boisé des départements bourguignons avec une majorité de forêts de feuillus (3⁄4 et majoritairement du Chêne) qui couvre près de 270 000 hectares. La moitié de la surface forestière est publique soit 162 000 hectares, dont 115 000 hectares de forêts communales (661 forêts) et 47 000 hectares de forêts domaniales (51 forêts). Le volume sur pied estimé à près de 50 millions de m3 en 2004, s’accroît chaque année de 1,6 million de m3.
Les feuillus dominent encore la récolte de bois d’œuvre avec plus de 200 000 m3 exploités en Côte-d’Or. Notre département se distingue également par l’exploitation de volumes importants de feuillus durs destinés aux bois d’industrie (+ de 120 000 m3) et également pour le chauffage (70 000 m3).
A côté de sa fonction productive, la forêt a d’autres rôles, environnementaux ou sociétaux : biodiversité, intérêts paysagers, accueil du public, chasse… L’ensemble de ces fonctions peut-être localement reconnu par des multiples acteurs qui s’engagent alors dans une charte forestière de territoire. Celle du Morvan est pionnière au plan national.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA