
Château Rouge
44530, Moselle
Hectares : 3.11
Arbres Plantés : 3457
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Château Rouge. Viens la visiter !
Sapin Douglas
Le Sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii
Un sapin originaire d’Amérique du Nord
Pseudotsuga menziesii est une espèce d’arbre de la famille des Pinacées, originaire de la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Ce conifère a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. L’arbre adulte atteint une taille moyenne comprise entre 50 et 80 mètres pour un diamètre de 2 mètres dans ses régions d’origine, et entre 40 et 60 m en Europe. Il peut vivre entre 400 et 500 ans. Il affectionne les terrains humides et légers mais n’apprécie pas les terrains boueux ou secs. Cela dit il supporte les sécheresses estivales moyennes grâce à un système racinaire bien développé. En revanche il est très sensible aux sécheresses exceptionnelles. Il supporte les grands froids hivernaux. Il se plaît dans les sols acides, profonds et légers. Il lui faut un sol bien drainé et assez frais.
On en retrouve sur 400 000 hectares en France
En France, bien qu’exotique, ce douglas a représenté une des premières espèces de reboisement (d’autant plus qu’il a une croissance rapide) en particulier dans le massif Central, le Morvan et les Vosges. En 2004, la surface plantée était d’environ 400 000 hectares (sur la France entière).
La France possède ainsi 50 % de la ressource européenne en douglas. On l’utilise pour la charpente, les constructions intérieures ou extérieures, panneaux, emballages, menuiserie, pâte à papier…
Cependant les boisements de douglas constituent une menace pour la récolte des cèpes car le mycorhize est impossible.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Mélèze
Le Mélèze hybride, Larix eurolepsis
L’arbre atteint une taille comprise entre 30 et 40 mètres de haut. L’écorce du mélèze est grisâtre, crevassée, et très épaisse sur les vieux arbres. Les mélèzes sont les seuls conifères d’Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent en hiver, les aiguilles de mélèze, comme les feuilles des feuillus, roussissent en automne et chutent en hiver. Ces aiguilles sont peu coriaces, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs. Elles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux.
Les hybrides entre mélèze d’Europe et mélèze du Japon présentent en général des caractéristiques intermédiaires ou supérieures (vigueur hybride) à celles des deux espèces parentales. Ils ont en particulier hérité de leur parent japonais, la résistance au chancre.
Les aires naturelles des mélèzes d’Europe et du Japon étant distinctes, il n’existe pas de mélèze hybride (mélèze d’Europe x mélèze du Japon) à l’état naturel. A l’heure actuelle, les plantations sont encore peu nombreuses.
Une essence exigeante en lumière
Les exigences écologiques des mélèzes hybrides sont encore assez mal connues, mais on peut dire que, comme ses parents, c’est une essence exigeante en lumière. Les variétés hybrides seraient un peu plus résistantes aux gelées de printemps que leurs parents européens, du fait d’un débourrement plus tardif. Elles sont par ailleurs beaucoup moins sensibles à la sécheresse que le mélèze du Japon. Il est recommandé d’éviter les sols superficiels, inférieurs à 30 cm, à faible réserve utile en eau (moins de 70 mm), très acides ou carbonatés près de la surface, de même que les sols compacts et engorgés au printemps.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Hêtre
Le Hêtre commun, Fagus Sylvatica
Le hêtre commun, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d’arbre à feuilles caduques appartenant à la famille des Fagaceae. Il est l’une des principales essences constitutives des forêts tempérées d’Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d’autres espèces majeures dans des forêts feuillues. C’est une essence bio indicatrice d’un climat tempéré humide.
Le hêtre commun est un grand arbre. Sur les sols de bonne fertilité, il peut s’élever facilement jusqu’à 25 à 35 m de hauteur et la circonférence de son tronc peut couramment atteindre 1,80 m chez des hêtres centenaires.
Le hêtre commun se reconnaît facilement à son écorce mince et lisse, de couleur grise-noirâtre. La surface du tronc est régulière, contrairement au Charme (Carpinus betulus) dont l’écorce est également lisse mais la surface cannelée.
« Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils »
Les feuilles sont entières et simples, de forme ovale, longues de 6 à 10 cm et larges de 4 à 7 cm, brillantes et légèrement coriaces. L’extrémité est pointue. Le bord des jeunes feuilles est frangé de poils qui disparaissent ensuite. Pour retenir cette particularité, les botanistes disposent d’une phrase qui permet de distinguer la feuille de hêtre de celle du charme, de forme voisine : « Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils », rappelant ainsi la nature du bord du limbe.
La floraison intervient en avril ou mai, juste après la feuillaison. Les faînes sont les fruits du hêtre, ils sont secs et riches en lipides et glucides.
Peu difficile quant à la nature du sol, le hêtre affectionne des terrains calcaires ou légèrement acides. Il peut s’accommoder de sols superficiels. Ainsi, le trouve-t-on plus volontiers à flanc de coteau qu’au fond d’une cuvette argileuse. Il résiste bien aux froids rigoureux en hiver, mais il est très sensible aux gelées de printemps. Les hêtraies couvrent environ 14 millions d’hectares de forêts en Europe.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable sycomore
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Pin
Pin noir d’Autriche, Pinus nigra Austriaca
Pin noir d’Autriche, appelé simplement pin noir en Europe, est une espèce de pin présentant de nombreuses variétés. C’est un grand arbre puisque sa taille atteint 20 à 55 mètres de hauteur à sa maturité. La couleur de son écorce est jaune-brun à gris selon les sous-espèces ; elle est couverte de larges écailles plates séparées par de profondes fissures qui s’élargissent de plus en plus avec l’âge. Les aiguilles sont groupées par deux dans une gaine ; elles sont de couleur vert-jaune à vert foncé et ont huit à vingt centimètres de longueur. Les cônes apparaissent à partir de mai ou juin. Le mûrissement s’effectue en septembre et novembre et fait passer leur couleur du vert au jaune chamois clair. Les graines sont dispersées par le vent lors de l’ouverture des cônes, de décembre à avril. La maturité sexuelle de l’arbre est atteinte entre quinze et quarante ans.
Une espérance de vie de 500 ans
En général, il présente une silhouette conique arrondie, devenant irrégulière avec l’âge. Il a une assez grande longévité : quelques-uns ont plus de 500 ans. Le bois du pin noir est modérément dur et présente un grain droit. Il tend cependant à être plus rugueux, plus mou et moins fort, en raison de la croissance plus rapide de l’arbre. Il résiste bien aux dommages occasionnés par la neige et la glace, mais n’apprécie pas l’ombre et a besoin de beaucoup de soleil pour bien se développer. Le pin noir pousse à des altitudes s’étendant entre le niveau de la mer et deux mille mètres, le plus généralement entre 250 et 1600 m. L’espèce tolère une grande diversité de sols mais cette tolérance varie grandement parmi les sous-espèces. Les fossiles les plus anciennement connus d’arbres apparentés au pin noir datent du Miocène, soit environ 20 millions d’années.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Alisier torminal
Storbus torminalis
L’Alisier torminal, Alisier des bois ou Sorbier torminal est un arbre appartenant au genre des sorbiers, de la famille des Rosacées.
C’est un arbre originaire d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure pouvant mesurer jusqu’à 33 m en forêt, mais plus souvent entre 20 et 25 m. Et 15 à 17 m en situation champêtre.
Avec une croissance relativement lente, le diamètre du tronc peut atteindre 50 à 65 cm en forêt à l’âge de 90-130 ans.
Et en isolé, des spécimens ayant des circonférences entre 3 et 3,5 m sont attestés, certains disent que sa longévité est proche des 300 ans.
Son écorce grise est fissurée et s’exfolie, il a des feuilles caduques vert foncé à 5 ou 7 lobes dentés, des fleurs blanchâtres à nombreuses étamines donnant des fruits marron de 15 mm de diamètre comestibles à pleine maturité (après les premiers gels). Ces fruits sont très appréciés des petits mammifères, en particulier du blaireau qui joue un rôle primordial dans la dissémination des graines (excréments enterrés contenants les graines)
Une essence localisée de façon très éparse
On le trouve généralement associé à des chênes ou des frênes et hêtres dans le second étage de végétation du fait de sa moyenne aptitude à concurrencer les espèces qui évoluent plus rapidement.
Il apprécie des terrains argileux tant calcaires qu’acides, même pauvres, et apprécie les lisières, clairière et trouées causées par chute d’arbre ou éclaircie. Il se reproduit souvent par drageonnement et peut coloniser de petites parcelles sans avoir à passer par le biais du semis.
Les baies de l’alisier sont réputées pour leur capacité à traiter les coliques ; l’adjectif latin, torminalis signifie « bon pour les coliques ». Le bois de cette essence forestière relativement peu abondante est recherché et est surtout utilisé en ébénisterie et en lutherie. C’est également l’un des premiers arbres à prendre de belles couleurs d’automne.
Le bois de l’alisier torminal est dense, lourd, à cœur roseâtre plus ou moins foncé avec un cone très fin lui conférant un beau poli. Malgré sa dureté c’est un bois qui se travaille bien, tout en restant stable.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Moselle
