
Colmier le haut
52160, Haute-Marne
Hectares : 3.11
Arbres Plantés : 5186
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Colmier le haut. Viens la visiter !
Arbres plantés
Sapin Douglas
Le Sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii
Un sapin originaire d’Amérique du Nord
Pseudotsuga menziesii est une espèce d’arbre de la famille des Pinacées, originaire de la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Ce conifère a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. L’arbre adulte atteint une taille moyenne comprise entre 50 et 80 mètres pour un diamètre de 2 mètres dans ses régions d’origine, et entre 40 et 60 m en Europe. Il peut vivre entre 400 et 500 ans. Il affectionne les terrains humides et légers mais n’apprécie pas les terrains boueux ou secs. Cela dit il supporte les sécheresses estivales moyennes grâce à un système racinaire bien développé. En revanche il est très sensible aux sécheresses exceptionnelles. Il supporte les grands froids hivernaux. Il se plaît dans les sols acides, profonds et légers. Il lui faut un sol bien drainé et assez frais.
On en retrouve sur 400 000 hectares en France
En France, bien qu’exotique, ce douglas a représenté une des premières espèces de reboisement (d’autant plus qu’il a une croissance rapide) en particulier dans le massif Central, le Morvan et les Vosges. En 2004, la surface plantée était d’environ 400 000 hectares (sur la France entière).
La France possède ainsi 50 % de la ressource européenne en douglas. On l’utilise pour la charpente, les constructions intérieures ou extérieures, panneaux, emballages, menuiserie, pâte à papier…
Cependant les boisements de douglas constituent une menace pour la récolte des cèpes car le mycorhize est impossible.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Mélèze
Le Mélèze hybride, Larix eurolepsis
L’arbre atteint une taille comprise entre 30 et 40 mètres de haut. L’écorce du mélèze est grisâtre, crevassée, et très épaisse sur les vieux arbres. Les mélèzes sont les seuls conifères d’Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent en hiver, les aiguilles de mélèze, comme les feuilles des feuillus, roussissent en automne et chutent en hiver. Ces aiguilles sont peu coriaces, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs. Elles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux.
Les hybrides entre mélèze d’Europe et mélèze du Japon présentent en général des caractéristiques intermédiaires ou supérieures (vigueur hybride) à celles des deux espèces parentales. Ils ont en particulier hérité de leur parent japonais, la résistance au chancre.
Les aires naturelles des mélèzes d’Europe et du Japon étant distinctes, il n’existe pas de mélèze hybride (mélèze d’Europe x mélèze du Japon) à l’état naturel. A l’heure actuelle, les plantations sont encore peu nombreuses.
Une essence exigeante en lumière
Les exigences écologiques des mélèzes hybrides sont encore assez mal connues, mais on peut dire que, comme ses parents, c’est une essence exigeante en lumière. Les variétés hybrides seraient un peu plus résistantes aux gelées de printemps que leurs parents européens, du fait d’un débourrement plus tardif. Elles sont par ailleurs beaucoup moins sensibles à la sécheresse que le mélèze du Japon. Il est recommandé d’éviter les sols superficiels, inférieurs à 30 cm, à faible réserve utile en eau (moins de 70 mm), très acides ou carbonatés près de la surface, de même que les sols compacts et engorgés au printemps.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Epicéa
Epicéa de Sitka, Picea sitchensis
Des origines alaskaines
L’Épinette de Sitka est une espèce de grand conifère de la famille des Pinacées. L’arbre est originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord et il tire son nom de la localité de Sitka en Alaska.
Ce sont des arbres aux épines vertes qui peuvent atteindre une taille comprise en général entre 50 et 70 mètres. En Europe, sa taille n’atteint qu’environ 40 mètres. Ils atteignent plus rarement les 90 mètres. Le diamètre de leur tronc est en moyenne de 3 mètres mais peut atteindre 5 mètres.
Cet type d’arbre présente les plus hauts arbres
Il s’agit de l’espèce présentant les plus hauts arbres, parmi le genre Picea. Sur l’ensemble des conifères, elle occupe la troisième place en taille, après le séquoia et le sapin de Douglas.
L’écorce est fine et écailleuse. La forme est conique chez les jeunes arbres et devient cylindrique avec l’âge.
Les premières branches des vieux arbres apparaissent seulement à 30 ou 40 mètres de haut. Les aiguilles sont pointues, font de 15 à 25 mm de long et sont de couleur vert bleu foncé. La partie inférieure est bleue et blanche. Les cônes pendent, font de 5 à 11 cm de long pour 2 cm de large. Les écailles sont fines et flexibles et mesurent de 15 à 20 mm de long.
D’abord vert rouge, ils deviennent bruns 5 à 7 mois après la pollinisation. Les graines sont noires (3 mm de long) et possèdent une aile de 7 à 9 mm. L’épinette de Sitka est présente sur la côte occidentale de l’Amérique du Nord. De l’île de Kodiak (Alaska) jusqu’à Fort Bragg au nord de la Californie. Introduit en Europe en 1831, il a été naturalisé dans certaines parties d’Irlande et de Grande-Bretagne où il a été introduit en 1831. On le plante également au Danemark, en Norvège et en Islande.
Une espèce amoureuse des bords d’océan
Il apprécie les forêts humides et tempérées proches de l’océan. Il supporte par ailleurs assez bien l’air salin. Au sud, il ne s’éloigne des côtes que de quelques kilomètres. Au nord, il s’étend à l’intérieur des terres au maximum à 80 km de l’océan. Il peut vivre jusque 700 ans et pousse rapidement. Il ne supporte pas le gel trop important1.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Chêne sessile
Quercus petrae
Le Chêne rouvre ou Chêne sessile, parfois appelé Chêne à trochets, Chêne des pierriers, Chêne mâle ou Chêne noir est une espèce d’arbres des forêts des régions tempérées de l’hémisphère nord de la famille des Fagacées.
Une longévité de plus de 500 ans
C’est un grand arbre de 20 à plus de 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité maximale de plus de 500 ans, parfois jusque 1 000 ans. Il fructifie à partir de l’âge de 60 ans. La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France. Les graines (glands) sont dispersées par les animaux. C’est une espèce post pionnière et réside plutôt dans l’étage collinéen et à la base de l’étage montagnard, elle peut monter jusqu’à 1 600 mètres d’altitude.
De grandes futaies remarquables de chênes sessiles se trouvent dans tout le bassin de la Loire et de la Seine, et notamment en forêt de Tronçais (Allier) ou en forêt de Bercé (Sarthe).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable sycomore
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Hêtre
Le Hêtre commun, Fagus Sylvatica
Le hêtre commun, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d’arbre à feuilles caduques appartenant à la famille des Fagaceae. Il est l’une des principales essences constitutives des forêts tempérées d’Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d’autres espèces majeures dans des forêts feuillues. C’est une essence bio indicatrice d’un climat tempéré humide.
Le hêtre commun est un grand arbre. Sur les sols de bonne fertilité, il peut s’élever facilement jusqu’à 25 à 35 m de hauteur et la circonférence de son tronc peut couramment atteindre 1,80 m chez des hêtres centenaires.
Le hêtre commun se reconnaît facilement à son écorce mince et lisse, de couleur grise-noirâtre. La surface du tronc est régulière, contrairement au Charme (Carpinus betulus) dont l’écorce est également lisse mais la surface cannelée.
« Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils »
Les feuilles sont entières et simples, de forme ovale, longues de 6 à 10 cm et larges de 4 à 7 cm, brillantes et légèrement coriaces. L’extrémité est pointue. Le bord des jeunes feuilles est frangé de poils qui disparaissent ensuite. Pour retenir cette particularité, les botanistes disposent d’une phrase qui permet de distinguer la feuille de hêtre de celle du charme, de forme voisine : « Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils », rappelant ainsi la nature du bord du limbe.
La floraison intervient en avril ou mai, juste après la feuillaison. Les faînes sont les fruits du hêtre, ils sont secs et riches en lipides et glucides.
Peu difficile quant à la nature du sol, le hêtre affectionne des terrains calcaires ou légèrement acides. Il peut s’accommoder de sols superficiels. Ainsi, le trouve-t-on plus volontiers à flanc de coteau qu’au fond d’une cuvette argileuse. Il résiste bien aux froids rigoureux en hiver, mais il est très sensible aux gelées de printemps. Les hêtraies couvrent environ 14 millions d’hectares de forêts en Europe.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Merisier
Merisier, Prunus avium
Le merisier ou cerisier des oiseaux est un arbre originaire d’Europe, d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Il est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Le merisier sauvage est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.
Le genre Prunus est composé de nombreuses essences, qu’il est parfois difficile de différencier.
Une espèce exigeante en lumière
Le merisier est un grand arbre à fût droit et cylindrique, à croissance très rapide, qui atteint 15 à 25 m de haut et 0,60 m de diamètre. Il vit environ 100 ans et est très exigeant en lumière.
Son écorce fine a tendance à s’exfolier en lanières horizontales. Les jeunes rameaux sont brun-rouge, brillants.
Les feuilles sont elliptiques, alternes, dentées. Le pétiole de 2-7 cm de long, porte deux glandes rouges à la base du limbe (les nectaires), qui sont aussi présentes chez d’autres espèces du genre Prunus.
L’arbre du kirsch !
Ses fleurs blanches pédonculées sont disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu aux mois d’avril-mai, juste avant la feuillaison. C’est une espèce allogame, autoincompatible dont la fécondation croisée doit être assurée par les insectes pollinisateurs.
Ses fruits charnus (merises), longuement pédonculés sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés en distillerie pour confectionner du kirsch.
Naturellement peu abondant et dispersé en forêt, cet arbre n’est pas une essence pionnière.
Il nécessite donc pour s’épanouir une ambiance et un micro-climat forestier. Il est néanmoins de plus en plus planté en population mixte, voire en rangs, nécessitant alors une protection impérative les premières années, car groupé, il devient très appétant pour les chevreuils et plus sensible aux chancres bactériens, ou à la cylindrosporiose, ou à certaines attaques d’insectes.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Haute-Marne
