
Ecardenville sur Eure
27490, Eure
Hectares : 1
Arbres Plantés : 1750
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Ecardenville sur Eure. Viens la visiter !
Arbres plantés
- Châtaignier
- Chêne
- Erable
- Merisier
- Robinier faux acacias
- Alisier blanc
Châtaignier
Castanea sativa
Le Châtaignier ou Châtaignier commun est un arbre à feuilles caduques de la famille des fagacées. Il produit des fruits : les châtaignes.
Le châtaignier est un arbre majestueux (25-35 m, pouvant mesurer 4 mètres de diamètre à la base) à cime large bien branchue et à grandes feuilles caduques aux bords en dents de scie et pétiole court. Lorsqu’il est en nombre, il forme une châtaigneraie. L’écorce jeune est lisse et gris-argenté, puis devient brun foncé avec le rhytidome qui se fissure longitudinalement, le tronc ayant tendance à devenir creux.
Une essence à forte croissance
Cet arbre monoïque fleurit de la mi-juin à la mi-juillet (les fleurs étant des chatons cylindriques jaune pâle), les chatons mâles, dressés à la floraison et disposés à la base des rameaux, apparaissent les premiers et répandent alors une forte odeur de sperme ou de miel, les chatons femelles se réunissent par trois et sont disposés plus au sommet.C’est une essence à forte croissance, tolérant un léger ombrage dans le jeune âge.
La bogue, involucre vert épineux, enveloppe les fruits et dissuade certains prédateurs de s’attaquer aux châtaignes. Elle correspond à une transformation des bractées. Le châtaignier fut surnommé dans certaines régions de la Méditerranée « arbre à pain » ou « pain des pauvres » car ses fruits y remplaçaient les céréales en période de disette.On ramasse les châtaignes à partir du mois d’octobre.
La troisième essence feuillue française
Le châtaignier est une espèce spontanée autour de la Méditerranée. Il a été introduit en Grande-Bretagne par les Romains. Il est par ailleurs cultivé dans de nombreux pays.
Avec un million d‘hectares, le châtaignier est la troisième essence feuillue française. Les châtaigneraies occuperaient à l’heure actuelle une superficie supérieure à 5 000 km2 soit environ 4 % du domaine forestier français.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Chêne
Le Chêne pédonculé, Quercu robus
Une espérance de vie de 500 à plus de 1000 ans
Le chêne pédonculé est une espèce d’arbres à feuillage caduc originaire des régions tempérées d’Europe. Son fruit est porté par un long pédoncule.
L’arbre est parfois appelé chêne blanc, chêne femelle, gravelin, chêne à grappe ou châgne.
C’est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ. Il peut avoir une longévité de 500 à 1000 ans et plus. Floraison d’avril à mai.
C’est essentiellement un arbre de l’étage collinéen (plaines et collines) et de la base de l’étage montagnard, il ne monte pas au-delà de 1300 m d’altitude.
Un arbre très présent en France
Il se développe sur des sols variés : argiles, limons, sables, tourbe.
Le chêne sessile et le chêne pédonculé sont semblables en apparence et pourtant assez différents. Ils sont tous deux très présents dans les forêts françaises (plus de 4 millions d’hectares) et souvent mélangés, mais ils n’ont pas la même écologie, il est donc utile d’apprendre à les distinguer.
Toutefois, les deux espèces s’hybrident souvent ce qui rend l’identification plus difficile.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Une essence de lumière
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Merisier
Merisier, Prunus avium
Le merisier ou cerisier des oiseaux est un arbre originaire d’Europe, d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Il est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Le merisier sauvage est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.
Le genre Prunus est composé de nombreuses essences, qu’il est parfois difficile de différencier.
Une espèce exigeante en lumière
Le merisier est un grand arbre à fût droit et cylindrique, à croissance très rapide, qui atteint 15 à 25 m de haut et 0,60 m de diamètre. Il vit environ 100 ans et est très exigeant en lumière.
Son écorce fine a tendance à s’exfolier en lanières horizontales. Les jeunes rameaux sont brun-rouge, brillants.
Les feuilles sont elliptiques, alternes, dentées. Le pétiole de 2-7 cm de long, porte deux glandes rouges à la base du limbe (les nectaires), qui sont aussi présentes chez d’autres espèces du genre Prunus.
L’arbre du kirsch !
Ses fleurs blanches pédonculées sont disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu aux mois d’avril-mai, juste avant la feuillaison. C’est une espèce allogame, autoincompatible dont la fécondation croisée doit être assurée par les insectes pollinisateurs.
Ses fruits charnus (merises), longuement pédonculés sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés en distillerie pour confectionner du kirsch.
Naturellement peu abondant et dispersé en forêt, cet arbre n’est pas une essence pionnière.
Il nécessite donc pour s’épanouir une ambiance et un micro-climat forestier. Il est néanmoins de plus en plus planté en population mixte, voire en rangs, nécessitant alors une protection impérative les premières années, car groupé, il devient très appétant pour les chevreuils et plus sensible aux chancres bactériens, ou à la cylindrosporiose, ou à certaines attaques d’insectes.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Alisier blanc
Storbus aria
Un arbre du sud de l’Europe
L’Alisier blanc, Alisier de Bourgogne, Alouchier ou Sorbier des Alpes est un arbre de la famille des Rosacées originaire du sud de l’Europe.
L’alisier blanc est un arbre hermaphrodite à tronc droit et à houppier ovoïde pouvant mesurer de 3 à 20 m. Son port est trapu, à ramure irrégulière et dense. Les jeunes branches sont couvertes de fin duvet.
Son écorce est fissurée grise ou brune avec des écailles plus claires.
Ses feuilles de 15 cm sont caduques simples etalternes, irrégulièrement dentées, tomenteuses et blanches en dessous.
Il porte au milieu du printemps des inflorescences en corymbe pollinisées par entomogamie. La corolle est composée de 5 pétales blancs.
Ses fruits (alises) sont des drupes disséminées par voie endozoochore. Rouge à brune suivant les espèces, elles sont en grappes, couvert de petites verrues. Leur pulpe est farineuse, douce et comestible.
Une espérance de vie jusqu’à 250 ans en moyenne
L’alisier blanc apprécie les zones de rochers, rocailles, bois secs, les chênaies pubescentes, hêtraies sèches, forêts collinéennes à tendance sèche, pineraies, fruticées, les forêts acidiphiles submontagnardes et montagnardes, limite de la forêt.
Son fruit n’est pas toxique : il est considéré comme comestible, mais sa chair est farineuse et d’une saveur à la fois acidulée et sucrée. On l’utilise parfois pour préparer des confitures après qu’il a subi les premières gelées.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Eure
