Le Mélèze hybride, Larix eurolepsis
L’arbre atteint une taille comprise entre 30 et 40 mètres de haut. L’écorce du mélèze est grisâtre, crevassée, et très épaisse sur les vieux arbres. Les mélèzes sont les seuls conifères d’Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent en hiver, les aiguilles de mélèze, comme les feuilles des feuillus, roussissent en automne et chutent en hiver. Ces aiguilles sont peu coriaces, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs. Elles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux.
Les hybrides entre mélèze d’Europe et mélèze du Japon présentent en général des caractéristiques intermédiaires ou supérieures (vigueur hybride) à celles des deux espèces parentales. Ils ont en particulier hérité de leur parent japonais, la résistance au chancre.
Les aires naturelles des mélèzes d’Europe et du Japon étant distinctes, il n’existe pas de mélèze hybride (mélèze d’Europe x mélèze du Japon) à l’état naturel. A l’heure actuelle, les plantations sont encore peu nombreuses.
Une essence exigeante en lumière
Les exigences écologiques des mélèzes hybrides sont encore assez mal connues, mais on peut dire que, comme ses parents, c’est une essence exigeante en lumière. Les variétés hybrides seraient un peu plus résistantes aux gelées de printemps que leurs parents européens, du fait d’un débourrement plus tardif. Elles sont par ailleurs beaucoup moins sensibles à la sécheresse que le mélèze du Japon. Il est recommandé d’éviter les sols superficiels, inférieurs à 30 cm, à faible réserve utile en eau (moins de 70 mm), très acides ou carbonatés près de la surface, de même que les sols compacts et engorgés au printemps.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA