
Libramont – Chevigny
39290, Belgique
Hectares : 2.5
Arbres Plantés : 2864
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Libramont - Chevigny. Viens la visiter !
Erable
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Une essence de lumière
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Charme
Carpinus betulus
Le Charme ou Charme commun (Carpinus betulus), appelé parfois Charmille, est un arbre de taille moyenne à feuilles caduques de la famille des Bétulacées assez répandu dans les forêts d’Europe centrale. C’est une essence forestière secondaire présente en taillis sous futaie. Le charme commun est un arbre mesurant jusqu’à 20 m de haut environ, au tronc droit mais de forme cannelée assez caractéristique, à l’écorce lisse grisâtre.
Les feuilles alternes sont oblongues aiguës, doublement dentées, portées par des rameaux fins, brun vert. Elles sont marcescentes et restent sur l’arbre tout l’hiver. Elles ont la réputation de faire un bon humus.
Les fleurs en chatons apparaissent en même temps que les feuilles. Les chatons mâles sont cylindriques, les chatons femelles plus grêles. Les fruits, regroupés en grappes pendantes, sont des samares formés d’un akène. Ils arrivent à maturité fin septembre.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil »
Le bois homogène, d’un blanc ivoire, est très dur, cassant et difficile à travailler. Il est peu durable et la durée de vie de l’arbre dépasse rarement les 100 ans.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil » est un moyen mnémotechnique qui permet de distinguer les feuilles du charme (à dents) de celles du hêtre (à poils).
Essence soleil ou demi-ombre. Il donne aussi une ombre épaisse. Préfère les sols argileux et redoute les sols acides. Tolère le calcaire. On le trouve sur les sols secs à frais et de richesse minérale variable.
Préfère un climat continental, résistant au froid et à la chaleur. On le trouve surtout dans l’est de la France, il se raréfie dans l’ouest.
C’est une essence sociale. Il est peu utilisé en sylviculture en raison de la lenteur de sa croissance.
Essence qui rejette vigoureusement de souche, très présente dans les taillis. Il est particulièrement résistant aux parasites et maladies habituels.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
Belgique
BELGIQUE
La forêt belge couvre 692 916 hectares dont 544 800 hectares en Région wallonne, 146 381 hectares en Région flamande et 1735 hectares en Région bruxelloise4, soit 23 % de la superficie du pays5. Près de 80 % des forêts belges se situent en Région wallonne, où environ un tiers du territoire (32 %) est sous couvert forestier, tandis que la Flandre est relativement peu boisée. Plus de 60 % de la forêt wallonne se situe en Ardenne. De 1866 à 2006, la superficie forestière wallonne n’a fait que croître; en 140 ans, elle est passée de 315 648 ha à 544 800 ha6. En revanche, l’accroissement de la superficie forestière en Flandre est extrêmement faible voire nul.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
