
Saint Martin Choquel
62240, Pas-de-Calais
Hectares : 1.70
Arbres Plantés : 1155
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Saint Martin Choquel. Viens la visiter !
Erable sycomore
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Charme
Carpinus betulus
Le Charme ou Charme commun (Carpinus betulus), appelé parfois Charmille, est un arbre de taille moyenne à feuilles caduques de la famille des Bétulacées assez répandu dans les forêts d’Europe centrale. C’est une essence forestière secondaire présente en taillis sous futaie. Le charme commun est un arbre mesurant jusqu’à 20 m de haut environ, au tronc droit mais de forme cannelée assez caractéristique, à l’écorce lisse grisâtre.
Les feuilles alternes sont oblongues aiguës, doublement dentées, portées par des rameaux fins, brun vert. Elles sont marcescentes et restent sur l’arbre tout l’hiver. Elles ont la réputation de faire un bon humus.
Les fleurs en chatons apparaissent en même temps que les feuilles. Les chatons mâles sont cylindriques, les chatons femelles plus grêles. Les fruits, regroupés en grappes pendantes, sont des samares formés d’un akène. Ils arrivent à maturité fin septembre.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil »
Le bois homogène, d’un blanc ivoire, est très dur, cassant et difficile à travailler. Il est peu durable et la durée de vie de l’arbre dépasse rarement les 100 ans.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil » est un moyen mnémotechnique qui permet de distinguer les feuilles du charme (à dents) de celles du hêtre (à poils).
Essence soleil ou demi-ombre. Il donne aussi une ombre épaisse. Préfère les sols argileux et redoute les sols acides. Tolère le calcaire. On le trouve sur les sols secs à frais et de richesse minérale variable.
Préfère un climat continental, résistant au froid et à la chaleur. On le trouve surtout dans l’est de la France, il se raréfie dans l’ouest.
C’est une essence sociale. Il est peu utilisé en sylviculture en raison de la lenteur de sa croissance.
Essence qui rejette vigoureusement de souche, très présente dans les taillis. Il est particulièrement résistant aux parasites et maladies habituels.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Hêtre
Le Hêtre commun, Fagus Sylvatica
Le hêtre commun, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d’arbre à feuilles caduques appartenant à la famille des Fagaceae. Il est l’une des principales essences constitutives des forêts tempérées d’Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d’autres espèces majeures dans des forêts feuillues. C’est une essence bio indicatrice d’un climat tempéré humide.
Le hêtre commun est un grand arbre. Sur les sols de bonne fertilité, il peut s’élever facilement jusqu’à 25 à 35 m de hauteur et la circonférence de son tronc peut couramment atteindre 1,80 m chez des hêtres centenaires.
Le hêtre commun se reconnaît facilement à son écorce mince et lisse, de couleur grise-noirâtre. La surface du tronc est régulière, contrairement au Charme (Carpinus betulus) dont l’écorce est également lisse mais la surface cannelée.
« Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils »
Les feuilles sont entières et simples, de forme ovale, longues de 6 à 10 cm et larges de 4 à 7 cm, brillantes et légèrement coriaces. L’extrémité est pointue. Le bord des jeunes feuilles est frangé de poils qui disparaissent ensuite. Pour retenir cette particularité, les botanistes disposent d’une phrase qui permet de distinguer la feuille de hêtre de celle du charme, de forme voisine : « Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poils », rappelant ainsi la nature du bord du limbe.
La floraison intervient en avril ou mai, juste après la feuillaison. Les faînes sont les fruits du hêtre, ils sont secs et riches en lipides et glucides.
Peu difficile quant à la nature du sol, le hêtre affectionne des terrains calcaires ou légèrement acides. Il peut s’accommoder de sols superficiels. Ainsi, le trouve-t-on plus volontiers à flanc de coteau qu’au fond d’une cuvette argileuse. Il résiste bien aux froids rigoureux en hiver, mais il est très sensible aux gelées de printemps. Les hêtraies couvrent environ 14 millions d’hectares de forêts en Europe.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Merisier
Merisier, Prunus avium
Le merisier ou cerisier des oiseaux est un arbre originaire d’Europe, d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Il est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Le merisier sauvage est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.
Le genre Prunus est composé de nombreuses essences, qu’il est parfois difficile de différencier.
Une espèce exigeante en lumière
Le merisier est un grand arbre à fût droit et cylindrique, à croissance très rapide, qui atteint 15 à 25 m de haut et 0,60 m de diamètre. Il vit environ 100 ans et est très exigeant en lumière.
Son écorce fine a tendance à s’exfolier en lanières horizontales. Les jeunes rameaux sont brun-rouge, brillants.
Les feuilles sont elliptiques, alternes, dentées. Le pétiole de 2-7 cm de long, porte deux glandes rouges à la base du limbe (les nectaires), qui sont aussi présentes chez d’autres espèces du genre Prunus.
L’arbre du kirsch !
Ses fleurs blanches pédonculées sont disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu aux mois d’avril-mai, juste avant la feuillaison. C’est une espèce allogame, autoincompatible dont la fécondation croisée doit être assurée par les insectes pollinisateurs.
Ses fruits charnus (merises), longuement pédonculés sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés en distillerie pour confectionner du kirsch.
Naturellement peu abondant et dispersé en forêt, cet arbre n’est pas une essence pionnière.
Il nécessite donc pour s’épanouir une ambiance et un micro-climat forestier. Il est néanmoins de plus en plus planté en population mixte, voire en rangs, nécessitant alors une protection impérative les premières années, car groupé, il devient très appétant pour les chevreuils et plus sensible aux chancres bactériens, ou à la cylindrosporiose, ou à certaines attaques d’insectes.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Chêne sessile
Quercus petrae
Le Chêne rouvre ou Chêne sessile, parfois appelé Chêne à trochets, Chêne des pierriers, Chêne mâle ou Chêne noir est une espèce d’arbres des forêts des régions tempérées de l’hémisphère nord de la famille des Fagacées.
Une longévité de plus de 500 ans
C’est un grand arbre de 20 à plus de 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité maximale de plus de 500 ans, parfois jusque 1 000 ans. Il fructifie à partir de l’âge de 60 ans. La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France. Les graines (glands) sont dispersées par les animaux. C’est une espèce post pionnière et réside plutôt dans l’étage collinéen et à la base de l’étage montagnard, elle peut monter jusqu’à 1 600 mètres d’altitude.
De grandes futaies remarquables de chênes sessiles se trouvent dans tout le bassin de la Loire et de la Seine, et notamment en forêt de Tronçais (Allier) ou en forêt de Bercé (Sarthe).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Alisier torminal
Storbus torminalis
L’Alisier torminal, Alisier des bois ou Sorbier torminal est un arbre appartenant au genre des sorbiers, de la famille des Rosacées.
C’est un arbre originaire d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure pouvant mesurer jusqu’à 33 m en forêt, mais plus souvent entre 20 et 25 m. Et 15 à 17 m en situation champêtre.
Avec une croissance relativement lente, le diamètre du tronc peut atteindre 50 à 65 cm en forêt à l’âge de 90-130 ans.
Et en isolé, des spécimens ayant des circonférences entre 3 et 3,5 m sont attestés, certains disent que sa longévité est proche des 300 ans.
Son écorce grise est fissurée et s’exfolie, il a des feuilles caduques vert foncé à 5 ou 7 lobes dentés, des fleurs blanchâtres à nombreuses étamines donnant des fruits marron de 15 mm de diamètre comestibles à pleine maturité (après les premiers gels). Ces fruits sont très appréciés des petits mammifères, en particulier du blaireau qui joue un rôle primordial dans la dissémination des graines (excréments enterrés contenants les graines)
Une essence localisée de façon très éparse
On le trouve généralement associé à des chênes ou des frênes et hêtres dans le second étage de végétation du fait de sa moyenne aptitude à concurrencer les espèces qui évoluent plus rapidement.
Il apprécie des terrains argileux tant calcaires qu’acides, même pauvres, et apprécie les lisières, clairière et trouées causées par chute d’arbre ou éclaircie. Il se reproduit souvent par drageonnement et peut coloniser de petites parcelles sans avoir à passer par le biais du semis.
Les baies de l’alisier sont réputées pour leur capacité à traiter les coliques ; l’adjectif latin, torminalis signifie « bon pour les coliques ». Le bois de cette essence forestière relativement peu abondante est recherché et est surtout utilisé en ébénisterie et en lutherie. C’est également l’un des premiers arbres à prendre de belles couleurs d’automne.
Le bois de l’alisier torminal est dense, lourd, à cœur roseâtre plus ou moins foncé avec un cone très fin lui conférant un beau poli. Malgré sa dureté c’est un bois qui se travaille bien, tout en restant stable.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Pas-de-Calais
