
Wancourt
62128, Pas-de-Calais
Hectares : 2
Arbres Plantés : 1115
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Wancourt. Viens la visiter !
Arbres plantés
Aulne
Alnus glutinosa
L’aulne glutineux, l’aulne noir, l’aulne poisseux, est un arbre feuillu de la famille des Bétulacées, très présent dans la flore indigène de l’Europe. C’est un arbre qui aime les ambiances humides à très humide et des sols moyennement acides à neutres malgré une préférence pour les sols acides.
On trouve cette espèce à l’étage collinéen jusqu’à l’étage montagnard (1200 mètres). C’est l’espèce d’aulne qui supporte le mieux l’eau stagnante et les sols lourds. L’aulne glutineux souffre très vite de la sécheresse contrairement à son voisin, l’aulne vert plus tolérant aux sols secs généralement, cet arbre se trouve sur les ripisylves car il apprécie les sols constamment humides.
C’est une espèce de lumière à tendance pionnière qui supporte mal la concurrence.
L’aulne permet de consolider les rives des cours d’eau grâce à son important système racinaire.
Il assainit et enrichit avant la plantation de peupliers
Il est considéré comme l’engrais vert des forestiers. Il est réputé imputrescible dans l’eau. On l’utilisait pour faire des conduites d’eau souterraines et des rigoles. Il peut être utilisé en drainage. Des fagots d’aulne bien serrés au fond de tranchées assurent longtemps l’écoulement de l’eau et l’aération des sols. La moitié de Venise serait bâtie sur des pilotis en Aulne ».
Il peut être utilisé comme pare-feu productif autour de stations enrésinées.
Les racines et les feuilles d’aulne servent souvent de refuge à la faune environnante (y compris les insectes tels que les tiques). Lorsqu’on retourne les feuilles d’un aulne, on y trouve souvent de la vermine (terme qui aurait la même étymologie que « verne »). Autrefois, lorsqu’on voulait se débarrasser de la vermine dans une maison, un poulailler ou une écurie, on épandait sur le sol des feuilles de verne encore bien humides de rosée le matin et toute la vermine venait s’y mettre. Ensuite on jetait les feuilles au feu et le lieu était vidé de ces parasites.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Charme
Carpinus betulus
Le Charme ou Charme commun (Carpinus betulus), appelé parfois Charmille, est un arbre de taille moyenne à feuilles caduques de la famille des Bétulacées assez répandu dans les forêts d’Europe centrale. C’est une essence forestière secondaire présente en taillis sous futaie. Le charme commun est un arbre mesurant jusqu’à 20 m de haut environ, au tronc droit mais de forme cannelée assez caractéristique, à l’écorce lisse grisâtre.
Les feuilles alternes sont oblongues aiguës, doublement dentées, portées par des rameaux fins, brun vert. Elles sont marcescentes et restent sur l’arbre tout l’hiver. Elles ont la réputation de faire un bon humus.
Les fleurs en chatons apparaissent en même temps que les feuilles. Les chatons mâles sont cylindriques, les chatons femelles plus grêles. Les fruits, regroupés en grappes pendantes, sont des samares formés d’un akène. Ils arrivent à maturité fin septembre.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil »
Le bois homogène, d’un blanc ivoire, est très dur, cassant et difficile à travailler. Il est peu durable et la durée de vie de l’arbre dépasse rarement les 100 ans.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil » est un moyen mnémotechnique qui permet de distinguer les feuilles du charme (à dents) de celles du hêtre (à poils).
Essence soleil ou demi-ombre. Il donne aussi une ombre épaisse. Préfère les sols argileux et redoute les sols acides. Tolère le calcaire. On le trouve sur les sols secs à frais et de richesse minérale variable.
Préfère un climat continental, résistant au froid et à la chaleur. On le trouve surtout dans l’est de la France, il se raréfie dans l’ouest.
C’est une essence sociale. Il est peu utilisé en sylviculture en raison de la lenteur de sa croissance.
Essence qui rejette vigoureusement de souche, très présente dans les taillis. Il est particulièrement résistant aux parasites et maladies habituels.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Chêne sessile
Quercus petrae
Le Chêne rouvre ou Chêne sessile, parfois appelé Chêne à trochets, Chêne des pierriers, Chêne mâle ou Chêne noir est une espèce d’arbres des forêts des régions tempérées de l’hémisphère nord de la famille des Fagacées.
Une longévité de plus de 500 ans
C’est un grand arbre de 20 à plus de 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité maximale de plus de 500 ans, parfois jusque 1 000 ans. Il fructifie à partir de l’âge de 60 ans. La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France. Les graines (glands) sont dispersées par les animaux. C’est une espèce post pionnière et réside plutôt dans l’étage collinéen et à la base de l’étage montagnard, elle peut monter jusqu’à 1 600 mètres d’altitude.
De grandes futaies remarquables de chênes sessiles se trouvent dans tout le bassin de la Loire et de la Seine, et notamment en forêt de Tronçais (Allier) ou en forêt de Bercé (Sarthe).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Merisier
Merisier, Prunus avium
Le merisier ou cerisier des oiseaux est un arbre originaire d’Europe, d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Il est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Le merisier sauvage est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.
Le genre Prunus est composé de nombreuses essences, qu’il est parfois difficile de différencier.
Une espèce exigeante en lumière
Le merisier est un grand arbre à fût droit et cylindrique, à croissance très rapide, qui atteint 15 à 25 m de haut et 0,60 m de diamètre. Il vit environ 100 ans et est très exigeant en lumière.
Son écorce fine a tendance à s’exfolier en lanières horizontales. Les jeunes rameaux sont brun-rouge, brillants.
Les feuilles sont elliptiques, alternes, dentées. Le pétiole de 2-7 cm de long, porte deux glandes rouges à la base du limbe (les nectaires), qui sont aussi présentes chez d’autres espèces du genre Prunus.
L’arbre du kirsch !
Ses fleurs blanches pédonculées sont disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu aux mois d’avril-mai, juste avant la feuillaison. C’est une espèce allogame, autoincompatible dont la fécondation croisée doit être assurée par les insectes pollinisateurs.
Ses fruits charnus (merises), longuement pédonculés sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés en distillerie pour confectionner du kirsch.
Naturellement peu abondant et dispersé en forêt, cet arbre n’est pas une essence pionnière.
Il nécessite donc pour s’épanouir une ambiance et un micro-climat forestier. Il est néanmoins de plus en plus planté en population mixte, voire en rangs, nécessitant alors une protection impérative les premières années, car groupé, il devient très appétant pour les chevreuils et plus sensible aux chancres bactériens, ou à la cylindrosporiose, ou à certaines attaques d’insectes.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Alisier blanc
Storbus aria
Un arbre du sud de l’Europe
L’Alisier blanc, Alisier de Bourgogne, Alouchier ou Sorbier des Alpes est un arbre de la famille des Rosacées originaire du sud de l’Europe.
L’alisier blanc est un arbre hermaphrodite à tronc droit et à houppier ovoïde pouvant mesurer de 3 à 20 m. Son port est trapu, à ramure irrégulière et dense. Les jeunes branches sont couvertes de fin duvet.
Son écorce est fissurée grise ou brune avec des écailles plus claires.
Ses feuilles de 15 cm sont caduques simples etalternes, irrégulièrement dentées, tomenteuses et blanches en dessous.
Il porte au milieu du printemps des inflorescences en corymbe pollinisées par entomogamie. La corolle est composée de 5 pétales blancs.
Ses fruits (alises) sont des drupes disséminées par voie endozoochore. Rouge à brune suivant les espèces, elles sont en grappes, couvert de petites verrues. Leur pulpe est farineuse, douce et comestible.
Une espérance de vie jusqu’à 250 ans en moyenne
L’alisier blanc apprécie les zones de rochers, rocailles, bois secs, les chênaies pubescentes, hêtraies sèches, forêts collinéennes à tendance sèche, pineraies, fruticées, les forêts acidiphiles submontagnardes et montagnardes, limite de la forêt.
Son fruit n’est pas toxique : il est considéré comme comestible, mais sa chair est farineuse et d’une saveur à la fois acidulée et sucrée. On l’utilise parfois pour préparer des confitures après qu’il a subi les premières gelées.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Une essence de lumière
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Pas-de-Calais
