
Camembert
61120, Orne
Hectares : 5.5
Arbres Plantés : 6900
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Camembert. Viens la visiter !
Arbres plantés
Chêne sessile
Quercus petrae
Le Chêne rouvre ou Chêne sessile, parfois appelé Chêne à trochets, Chêne des pierriers, Chêne mâle ou Chêne noir est une espèce d’arbres des forêts des régions tempérées de l’hémisphère nord de la famille des Fagacées.
Une longévité de plus de 500 ans
C’est un grand arbre de 20 à plus de 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité maximale de plus de 500 ans, parfois jusque 1 000 ans. Il fructifie à partir de l’âge de 60 ans. La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France. Les graines (glands) sont dispersées par les animaux. C’est une espèce post pionnière et réside plutôt dans l’étage collinéen et à la base de l’étage montagnard, elle peut monter jusqu’à 1 600 mètres d’altitude.
De grandes futaies remarquables de chênes sessiles se trouvent dans tout le bassin de la Loire et de la Seine, et notamment en forêt de Tronçais (Allier) ou en forêt de Bercé (Sarthe).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Frêne
Frene commun, Fraxinus excelsior
Le Frêne commun ou Frêne élevé est un grand arbre commun des forêts d’Europe à bois clair dur et élastique de la famille des Oléacées.
Le Frêne élevé est un grand arbre, jusqu’à 40 m de hauteur, à tronc droit à écorce lisse et grisâtre, se crevassant avec l’âge. Le bois est assez dur, tenace, élastique, couleur blanc nacré, sans aubier distinct.
Ses feuilles sont opposées, composées imparipennées portant 7 à 15 folioles dentées, couleur vert foncé. Les bourgeons terminaux assez gros, de forme pyramidale, glabres, sont d’un noir velouté.
Les fruits sont des samares aplaties. Comme pour toutes les samares, la dissémination des fruits se fait en partie par l’action du vent.
Le frêne est un arbre qui craint les gelées printanières. C’est une essences hélophile (qui aime l’air marin). Cette essence de lumière à mi- ombre, à croissance rapide, est très résistante au froid;
En forêt, le Frêne élevé se trouve souvent en mélange, par exemple avec l’aulne glutineux (Aulnaie-Frênaie), avec le chêne pédonculé ou autres arbres à feuilles caduques. En plaine, c’est le compagnon du chêne surtout pédonculé, du hêtre et du charme. En montagne, il se mêle au hêtre et au sapin.
L’un des systèmes racinaires les plus développés des arbres indigènes
Les frênes sont étonnants par la grande latitude de leur tolérance écologique. On les trouve au bord de la mer, en montagne jusqu’à 1500 m ou en plaine. Il préfère les terrains frais, en fond de vallées, et même si on le trouve sur une grande variété de sols, il montre une préférence pour les sols calcaires ou peu acides. Il est peu fréquent en zone méditerranéenne.
Il a un des systèmes racinaires les plus développés des arbres indigènes. Par son enracinement diffus et grand colonisateur de sol, il est
capable de rivaliser avec le hêtre. Il empêche tout arbrisseau de se développer à son contact.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Charme
Carpinus betulus
Le Charme ou Charme commun (Carpinus betulus), appelé parfois Charmille, est un arbre de taille moyenne à feuilles caduques de la famille des Bétulacées assez répandu dans les forêts d’Europe centrale. C’est une essence forestière secondaire présente en taillis sous futaie. Le charme commun est un arbre mesurant jusqu’à 20 m de haut environ, au tronc droit mais de forme cannelée assez caractéristique, à l’écorce lisse grisâtre.
Les feuilles alternes sont oblongues aiguës, doublement dentées, portées par des rameaux fins, brun vert. Elles sont marcescentes et restent sur l’arbre tout l’hiver. Elles ont la réputation de faire un bon humus.
Les fleurs en chatons apparaissent en même temps que les feuilles. Les chatons mâles sont cylindriques, les chatons femelles plus grêles. Les fruits, regroupés en grappes pendantes, sont des samares formés d’un akène. Ils arrivent à maturité fin septembre.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil »
Le bois homogène, d’un blanc ivoire, est très dur, cassant et difficile à travailler. Il est peu durable et la durée de vie de l’arbre dépasse rarement les 100 ans.
« Le charme d’Adam, c’est d’être à poil » est un moyen mnémotechnique qui permet de distinguer les feuilles du charme (à dents) de celles du hêtre (à poils).
Essence soleil ou demi-ombre. Il donne aussi une ombre épaisse. Préfère les sols argileux et redoute les sols acides. Tolère le calcaire. On le trouve sur les sols secs à frais et de richesse minérale variable.
Préfère un climat continental, résistant au froid et à la chaleur. On le trouve surtout dans l’est de la France, il se raréfie dans l’ouest.
C’est une essence sociale. Il est peu utilisé en sylviculture en raison de la lenteur de sa croissance.
Essence qui rejette vigoureusement de souche, très présente dans les taillis. Il est particulièrement résistant aux parasites et maladies habituels.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Châtaignier
Castanea sativa
Le Châtaignier ou Châtaignier commun est un arbre à feuilles caduques de la famille des fagacées. Il produit des fruits : les châtaignes.
Le châtaignier est un arbre majestueux (25-35 m, pouvant mesurer 4 mètres de diamètre à la base) à cime large bien branchue et à grandes feuilles caduques aux bords en dents de scie et pétiole court. Lorsqu’il est en nombre, il forme une châtaigneraie. L’écorce jeune est lisse et gris-argenté, puis devient brun foncé avec le rhytidome qui se fissure longitudinalement, le tronc ayant tendance à devenir creux.
Une essence à forte croissance
Cet arbre monoïque fleurit de la mi-juin à la mi-juillet (les fleurs étant des chatons cylindriques jaune pâle), les chatons mâles, dressés à la floraison et disposés à la base des rameaux, apparaissent les premiers et répandent alors une forte odeur de sperme ou de miel, les chatons femelles se réunissent par trois et sont disposés plus au sommet.C’est une essence à forte croissance, tolérant un léger ombrage dans le jeune âge.
La bogue, involucre vert épineux, enveloppe les fruits et dissuade certains prédateurs de s’attaquer aux châtaignes. Elle correspond à une transformation des bractées. Le châtaignier fut surnommé dans certaines régions de la Méditerranée « arbre à pain » ou « pain des pauvres » car ses fruits y remplaçaient les céréales en période de disette.On ramasse les châtaignes à partir du mois d’octobre.
La troisième essence feuillue française
Le châtaignier est une espèce spontanée autour de la Méditerranée. Il a été introduit en Grande-Bretagne par les Romains. Il est par ailleurs cultivé dans de nombreux pays.
Avec un million d‘hectares, le châtaignier est la troisième essence feuillue française. Les châtaigneraies occuperaient à l’heure actuelle une superficie supérieure à 5 000 km2 soit environ 4 % du domaine forestier français.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable sycomore
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Mélèze
Le Mélèze hybride, Larix eurolepsis
L’arbre atteint une taille comprise entre 30 et 40 mètres de haut. L’écorce du mélèze est grisâtre, crevassée, et très épaisse sur les vieux arbres. Les mélèzes sont les seuls conifères d’Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent en hiver, les aiguilles de mélèze, comme les feuilles des feuillus, roussissent en automne et chutent en hiver. Ces aiguilles sont peu coriaces, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs. Elles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux.
Les hybrides entre mélèze d’Europe et mélèze du Japon présentent en général des caractéristiques intermédiaires ou supérieures (vigueur hybride) à celles des deux espèces parentales. Ils ont en particulier hérité de leur parent japonais, la résistance au chancre.
Les aires naturelles des mélèzes d’Europe et du Japon étant distinctes, il n’existe pas de mélèze hybride (mélèze d’Europe x mélèze du Japon) à l’état naturel. A l’heure actuelle, les plantations sont encore peu nombreuses.
Une essence exigeante en lumière
Les exigences écologiques des mélèzes hybrides sont encore assez mal connues, mais on peut dire que, comme ses parents, c’est une essence exigeante en lumière. Les variétés hybrides seraient un peu plus résistantes aux gelées de printemps que leurs parents européens, du fait d’un débourrement plus tardif. Elles sont par ailleurs beaucoup moins sensibles à la sécheresse que le mélèze du Japon. Il est recommandé d’éviter les sols superficiels, inférieurs à 30 cm, à faible réserve utile en eau (moins de 70 mm), très acides ou carbonatés près de la surface, de même que les sols compacts et engorgés au printemps.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Orne
