
Saint Germain D’Aunay
61470, Orne
Hectares : 4.74
Arbres Plantés : 3950
Itinéraire
Cette Forêt Faguo a été plantée à Saint Germain D'Aunay. Viens la visiter !
Arbres plantés
Chêne
Le Chêne pédonculé, Quercu robus
Une espérance de vie de 500 à plus de 1000 ans
Le chêne pédonculé est une espèce d’arbres à feuillage caduc originaire des régions tempérées d’Europe. Son fruit est porté par un long pédoncule.
L’arbre est parfois appelé chêne blanc, chêne femelle, gravelin, chêne à grappe ou châgne.
C’est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ. Il peut avoir une longévité de 500 à 1000 ans et plus. Floraison d’avril à mai.
C’est essentiellement un arbre de l’étage collinéen (plaines et collines) et de la base de l’étage montagnard, il ne monte pas au-delà de 1300 m d’altitude.
Un arbre très présent en France
Il se développe sur des sols variés : argiles, limons, sables, tourbe.
Le chêne sessile et le chêne pédonculé sont semblables en apparence et pourtant assez différents. Ils sont tous deux très présents dans les forêts françaises (plus de 4 millions d’hectares) et souvent mélangés, mais ils n’ont pas la même écologie, il est donc utile d’apprendre à les distinguer.
Toutefois, les deux espèces s’hybrident souvent ce qui rend l’identification plus difficile.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Alisier blanc
Storbus aria
Un arbre du sud de l’Europe
L’Alisier blanc, Alisier de Bourgogne, Alouchier ou Sorbier des Alpes est un arbre de la famille des Rosacées originaire du sud de l’Europe.
L’alisier blanc est un arbre hermaphrodite à tronc droit et à houppier ovoïde pouvant mesurer de 3 à 20 m. Son port est trapu, à ramure irrégulière et dense. Les jeunes branches sont couvertes de fin duvet.
Son écorce est fissurée grise ou brune avec des écailles plus claires.
Ses feuilles de 15 cm sont caduques simples etalternes, irrégulièrement dentées, tomenteuses et blanches en dessous.
Il porte au milieu du printemps des inflorescences en corymbe pollinisées par entomogamie. La corolle est composée de 5 pétales blancs.
Ses fruits (alises) sont des drupes disséminées par voie endozoochore. Rouge à brune suivant les espèces, elles sont en grappes, couvert de petites verrues. Leur pulpe est farineuse, douce et comestible.
Une espérance de vie jusqu’à 250 ans en moyenne
L’alisier blanc apprécie les zones de rochers, rocailles, bois secs, les chênaies pubescentes, hêtraies sèches, forêts collinéennes à tendance sèche, pineraies, fruticées, les forêts acidiphiles submontagnardes et montagnardes, limite de la forêt.
Son fruit n’est pas toxique : il est considéré comme comestible, mais sa chair est farineuse et d’une saveur à la fois acidulée et sucrée. On l’utilise parfois pour préparer des confitures après qu’il a subi les premières gelées.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Erable
Erable sycomore, Acer pseudoplatanus
L’érable sycomore est une espèce d’arbres de grande taille de la famille des acéracées fréquent dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753.
Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore.
Il s’agit d’un arbre à croissance rapide les premières années. L’érable sycomore ne doit pas être confondu avec l’espèce voisine Acer platanoides, érable plane ou érable platane dont le bout des feuilles est plus acéré.
L’érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m. Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques.
Les feuilles, opposées, caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Une essence de lumière
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l’érable plane.
C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu’à 1 500 m d’altitude (mais rare dans les Pyrénées).
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Sapin Douglas
Le Sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii
Un sapin originaire d’Amérique du Nord
Pseudotsuga menziesii est une espèce d’arbre de la famille des Pinacées, originaire de la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Ce conifère a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. L’arbre adulte atteint une taille moyenne comprise entre 50 et 80 mètres pour un diamètre de 2 mètres dans ses régions d’origine, et entre 40 et 60 m en Europe. Il peut vivre entre 400 et 500 ans. Il affectionne les terrains humides et légers mais n’apprécie pas les terrains boueux ou secs. Cela dit il supporte les sécheresses estivales moyennes grâce à un système racinaire bien développé. En revanche il est très sensible aux sécheresses exceptionnelles. Il supporte les grands froids hivernaux. Il se plaît dans les sols acides, profonds et légers. Il lui faut un sol bien drainé et assez frais.
On en retrouve sur 400 000 hectares en France
En France, bien qu’exotique, ce douglas a représenté une des premières espèces de reboisement (d’autant plus qu’il a une croissance rapide) en particulier dans le massif Central, le Morvan et les Vosges. En 2004, la surface plantée était d’environ 400 000 hectares (sur la France entière).
La France possède ainsi 50 % de la ressource européenne en douglas. On l’utilise pour la charpente, les constructions intérieures ou extérieures, panneaux, emballages, menuiserie, pâte à papier…
Cependant les boisements de douglas constituent une menace pour la récolte des cèpes car le mycorhize est impossible.
Sources 2016 : ONF, CRPF, DRAAF, WIKIPEDIA
Région de plantation
- Region : Orne
